Où débuter la pose du carrelage ?

En règle générale, et si la porte est centrée, la pose d’un carrelage démarre à la croisée des médianes d’une pièce, pour que les coupes se réalisent en périphérie, là où elles se verront le moins. Toutefois, si la porte est décalée ou si plusieurs portes donnent sur la pièce, partez du centre du seuil de la porte principale, pour tracer un autre axe décalé, perpendiculaire à l’autre médiane.

Où débuter la pose du carrelage ?

Où débuter la pose du carrelage ?
Où débuter la pose du carrelage ?
Où débuter la pose du carrelage ?

Astuce du pro :

Mélangez les carreaux de différents paquets afin de nuancer les couleurs.

La pose à blanc vous permet de bien visualiser le rendu, et d’avoir la possibilité de décaler un axe de pose si les coupes devaient être inesthétiques ou de trop petites tailles.

Photographe : Alain Thiébaut

Ragréer un sol avant de poser du carrelage

Étape souvent indispensable avant la pose d’un carrelage au sol, l’enduit de ragréage s’étale facilement et permet de combler les irrégularités d’une surface pour remettre le sol à niveau. Suivez le guide pour préparer votre mortier et l’appliquer.Read More

Vérifier l’horizontalité d’un sol à carreler

Le carrelage se pose sur une surface rigoureusement horizontale et parfaitement plane, donc exempte de toute aspérité et de tout creux. Il existe différentes méthodes pour vérifier l’horizontalité du support.

Ce contrôle se réalise avec une règle de maçon en aluminium posée de chant et surmontée d’un niveau à bulle. Si le sol présente une pente, et c’est le cas de notre exemple, il faudra supprimer et rattraper cette pente en coulant un produit à base de ciment appelé ragréage. La technique pro posée ci-après vous permettra de tracer et donc de matérialiser exactement la hauteur à combler pour arriver à l’horizontale.

Contrôler ensuite dans le sens de la largeur. Ces 2 contrôles nécessitent un minutieux balayage préalable. Si la surface devait présenter des petits cailloux ou tous autres matériaux en saillie, il faudrait gratter et éliminer les aspérités en relief pour ne pas fausser le contrôle d’horizontalité.

Vérifier l'horizontalité d'un sol à carreler

Vérifier l'horizontalité d'un sol à carreler

 

Photographe : Alain Thiébaut

Bien acheter son carrelage

Quelle que soit la pièce que vous souhaitez refaire, si vous optez pour du carrelage à poser vous-même, il faudra être rigoureux dans la préparation de votre liste de courses ! Pour un achat sûr, établissez un calepinage minitieux de la surface à carreler, et vérifiez bien le numéro de bain à la réception. Cela vous évitera des surprises lors de la pose !

Quelle quantité de carreaux acheter ?

Avant la pose du carrelage, calculez la quantité totale de carreaux dont vous aurez besoin. N’hésitez pas à réaliser un plan pour déterminer la disposition possible des carreaux, leur format et l’épaisseur des joints.

La formule :

Multipliez la longueur par la largeur de la pièce. Ajoutez-y une marge de 5 à 10 % pour prévenir d’éventuels coupes, casses, défauts, ainsi que le remplacement futur de carreaux cassés ou éclatés.

Vérifier le numéro de bain :

Le bain est la nuance chromatique qui désigne un lot de carreaux. Les numéros de bain sont indiqués sur les cartons d’emballage. Veillez à acheter des carreaux de même bain pour éviter des différences de nuances et des écarts de couleur trop marqués.

Quelle colle acheter ?

Les colles, qu’elles soient destinées à un carrelage de sol ou mural, sont nombreuses. Le choix dépendra de plusieurs critères :

– le support sur lequel sera posé le carrelage (béton, plâtre, bois, etc.) ;
– le type de carrelage utilisé (sa porosité varie suivant sa composition et sa cuisson) ;
– l’usage des pièces : pièces sèches (salon, salle à manger) ou pièces d’eau (salle de bains, cuisine, W-C, etc.).

Lisez attentivement les recommandations et le mode d’emploi des produits et respectez impérativement les temps de repos de la colle après brassage, les délais de pose après étalement de la colle et les temps de séchage.

La normalisation européenne a décidé d’un code de classement des performances de certains produits en prenant en compte leur nature (normal ou amélioré) et leurs caractéristiques d’utilisation. Seuls les mortiers-colles et les adhésifs sans ciment sont concernés par cette codification, à l’exclusion donc du ciment-colle caséiné.

Produits Premières lettres avec leurs chiffres Secondes lettres
Mortiers-colles C1 : mortier-colle normal pour sols intérieurs et murs.

C2 : mortier-colle amélioré (plancher chauffant à circulation d’eau).

C2S : mortier-colle amélioré et déformable (supporte de forts écarts de température : planchers rayonnants, façades).

 E : temps ouvert allongé (permet d’encoller des surfaces plus grandes).

F : durcissement rapide (réduit le temps d’inutilisation d’une pièce).

T : Résistant au glissement (permet une pose murale sans calage).

G : Fluide (en pose au sol, présente un pouvoir mouillant amélioré
Adhésifs D1 : Adhésif normal.

D2 : Adhésif amélioré (résistant à l’eau).

 T : Résistant au glissement.

Le saviez vous ?

Le calepinage est un plan détaillé de la disposition d’éléments. Il permet de calculer la quantité de carreaux nécessaire, leur emplacement (s’il y a des couleurs différentes) et l’implantation des joints.

Photographe : Julia Brechler / Bricolo Factory

 

Bien choisir son carrelage

Avant tout achat de carrelage, il est important de cibler vos envies en fonction de l’utilisation du revêtement. En effet, plusieurs normes sont là pour vous guider dans la sélection d’un carrelage approprié (usure, glissement, eau, etc.). Il est donc primordial de les comprendre afin de choisir le carrelage adapté à chaque pièce.

Le classement upec :

Pour faciliter le choix des particuliers, l’AFNOR (Association Française de NORmalisation), en concertation avec les fabricants, a défini un classement selon des critères de résistance du matériau aux « agressions » extérieures.
Ce classement, dit UPEC, est fondé sur quatre critères, symbolisés par quatre lettres : Usage, Poinçonnement, Eau, Chimiques.  Il s’applique à tous les revêtements de sol (parquets, plastiques, moquettes, carrelage, etc.), pour les locaux d’habitation individuels, mais aussi les établissements recevant du public (ERP), à l’exception des sols industriels. Chaque critère (donc chaque lettre) se décline ensuite par un chiffre en différents niveaux qui correspondent à la capacité de résistance du produit, ainsi qu’aux exigences auxquelles doit satisfaire la réalisation. Plus le chiffre est grand, plus le pro  duit est performant.

Réglementation sur les bruits :

Le classement UPEC a été renforcé par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) avec l’adjonction de la lettre A qui indique la conformité du revêtement à la réglementation sur les bruits d’impacts. Cette donnée prend en compte les capacités du revêtement à absorber le bruit des impacts.
Le bruit est calculé en décibels (dB). La norme française se base sur l’indice delta L et s’exprime en dB (A). La norme européenne se base sur l’indice delta Lw et est exprimée en dB.

Le classement pei : pour le carrelage émaillé :

Un carrelage est dit émaillé lorsqu’il est recouvert d’une couche d’émail afin de lui donner la couleur et l’aspect souhaités. Mais l’émail ne possède pas les mêmes caractéristiques d’usure que le carrelage. Il a donc sa propre norme de résistance : PEI (Porcelain Email Institute).

PEI 1 : Passage très faible (salle de bain)
PEI 2 : Passage peu fréquent (chambre)
PEI 3 : Passage un peu plus soutenu (couloir)
PEI 4 : Passage fréquent (cuisine, salon)
PEI 5 : Passage très soutenu (commerces)

Carnet du pro :

La norme RA 2000 fixe le bruit d’impact maximum d’un revêtement de sol à 58db.

Photographe : Julia Brechler / Bricolo Factory

Quels critères pour choisir un parquet ?

Dans le choix d’un revêtement de sol (moquette, béton, lino, carrelage, etc.), vous prendrez en compte de nombreux critères : confort, esthétique, facilité d’entretien, qualité d’insonorisation, hygiène, ou encore prix. Mais le choix d’un parquet est souvent lié d’abord à des souvenirs ou à des émotions, au côté naturel et chaleureux du bois… Voici les critères qui pourront vous aider à choisir celui qu’il vous faut.

Les principaux atouts du parquet sont connus :

  • un cachet naturel : luminosité, chaleur, élégance ;
  • une isolation thermique naturelle ;
  • pour certaines essences, une résistance à l’usure qui peut traverser les siècles.

Il faut cependant avoir à l’esprit certains désagréments possibles :

  • une pose difficile et longue, excluant toute dépose ;
  • une grande sensibilité à l’humidité ;
  • une surface susceptible de marquer facilement ;
  • un entretien délicat.

N’oubliez pas que le bois est vivant : même posé, il continue à réagir à son environnement. Ainsi, sa couleur peut varier avec le temps, et surtout, ses dimensions bougent avec l’humidité.
Ces caractéristiques différeront sensiblement selon le type de parquet, le type de pose et le type de finition que vous choisirez. Le choix d’un parquet, et de l’essence de bois le cas échéant, se fera donc en fonction de critères esthétiques, des conditions techniques de pose et d’entretien, mais aussi − très important − de l’usage prévu pour la pièce (pièce peu ou très passante) et de l’humidité ambiante.

Photographe : Marie Baillet / Bricolo Factory

Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation

Les traces de moisissures sur les murs sont l’une des manifestations d’un excès d’humidité dans l’air. Traitez les avec un produit à effet rémanent, qui freine leur réapparition, comme ici une peinture anti-humidité. Mais n’oubliez pas de vous attaquer également aux causes du mal: infiltrations, aération insuffisante…

Comment traiter les murs de la salle de bains contre la condensation :

Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation
Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation
Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation
Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation
Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation
Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation
Traiter les murs de la salle de bains contre la condensation

Astuce du pro :

Pour peindre au plafond, pensez aux accessoires pratiques comme la perche ou le rouleau à manche télescopique, qui vous éviteront beaucoup d’acrobaties, ou encore l’escabeau aménagé, qui vous permet de garder vos ustensiles à portée de main quand vous travaillez en hauteur.

Carnet du pro :

Entretenez régulièrement votre salle de bains avec un spray anti-moisissures, très facile d’application et qui retarde leur réapparition. Insistez sur les angles hauts de murs, les joints de carrelage et de sanitaire et les rideaux de douche.

Julia Brechler / Bricolo Factory

 

Restaurer un appui de fenêtre fissuré

Divers sont les usages d’un appui de fenêtre : il permet de disposer quelques pots de fleurs ou un cendrier, se pencher en interpellant son voisin dans la rue… Mais n’oubliez pas qu’il a un rôle technique essentiel : celui d’évacuer l’eau de pluie pour éviter les infiltrations dans le mur. Alors entretenez-le bien, et réparez les fissures bénignes avant que l’eau et le gel ne viennent l’endommager sérieusement. Voici la marche à suivre.Read More

Traiter les infiltrations par gravité

Si vous êtes victime d’infiltrations, il va falloir agir correctement. Voici un traitement de masse pour stopper les remontées capillaires dans votre mur. Comptez plusieurs jours, voire semaines, pour que la barrière étanche remplisse complètement son rôle. Et 6 à 12 mois pour que le mur soit complètement asséché.

Comment traiter les infiltrations par gravité :

Traiter les infiltrations par gravité
Traiter les infiltrations par gravité
Traiter les infiltrations par gravité
Traiter les infiltrations par gravité
Traiter les infiltrations par gravité
Traiter les infiltrations par gravité
Traiter les infiltrations par gravité

Carnet du pro :

Si vos murs font plus de 60 cm d’épaisseur, doublez le traitement en perçant également des trous à l’intérieur, en quinconce par rapport aux précédents. Veillez à bien enlever tous les revêtements muraux, afin de permettre l’évaporation de l’humidité contenue dans le mur.

Attention sécurité :

Le produit injecté est corrosif : il attaque les métaux et nécessite une protection lors de l’application (gants, lunettes, vêtements enveloppants).

Julia Brechler / Bricolo Factory