Les règles de sécurité pour l’installation d’une douche
Ce qu’il faut absolument savoir pour installer votre douche en toute sécurité !
La résistance du corps humain à l’électricité baisse notablement au contact de l’eau, aussi la norme NFC 15-100 régit-elle strictement la présence de matériel électrique dans la salle de bains, en fonction de zones appelées « volumes » :
– le volume 0 intègre la baignoire ou le receveur de douche. Aucun équipement électrique n’y est autorisé ;
– le volume 1 couvre une hauteur de 2,25 m au-dessus du fond de la baignoire ou de la douche, dans le prolongement du volume 0. Vous pouvez y installer des luminaires ou des interrupteurs IP 24 classe III avec TBTS (très basse tension de sécurité) limités à 12 V, un chauffe-eau instantané (si les canalisations sont conductrices) ou un chauffe-eau à accumulation (placé horizontalement et le plus haut possible) ;
– le volume 2 a pour base une surface de 0,60 m à compter des bords de la baignoire, et monte jusqu’à 3 m au-dessus du niveau du sol. Vous pouvez y installer des équipements IP 23 de classe II, comme un sèche-serviettes, des luminaires ou une prise pour rasoir (20 à 50 VA) ;
– le volume 3 se situe au-delà du volume 2, sur une distance de 2,40 m et une hauteur de 2,25 m. Est autorisé le matériel IP 21 de classes I et II (protégé des projections d’eau verticales).
La notion de « hors volume » représente l’espace au-dessus des volumes 2 et 3.
Les classes d’appareils :
Les appareils sont répartis en 4 classes, numérotées de 0 à III, indiquant le niveau d’isolation de leurs circuits électriques.
L’indice IP :
L’indice de protection est constitué de 2 chiffres, qui définissent respectivement la résistance d’un appareil aux corps solides et aux liquides. Plus le chiffre est élevé, plus la protection est forte.
Par exemple :
– IP 44 : protection assurée contre les éclaboussures ;
– IP 65 : protection contre les jets d’eau.