Si votre mur est trop dur, la peinture ne tiendra pas, s’il est trop spongieux, elle sera en partie absorbée et le rendu ne sera pas homogène. La sous-couche, ou primaire d’accrochage, ou encore couche d’impression, permet de modifier le support pour une meilleure adhérence du revêtement. Ici, on choisit une sous-couche « anti-bruit », qui présente en plus l’intérêt de réduire les nuisances sonores (sonneries, cris…).

Peinture : comment appliquer une sous-couche :

Carnet du pro :

Pour des ponçages importants, choisissez une ponceuse aspirante, qui possède son propre système d’aspiration des poussières ou bien à relier à un aspirateur à ponceuse.

Peinture : comment appliquer une sous-couche

La ponceuse girafe, un outil au long cou spécialement conçu pour les grandes surfaces ou les zones en hauteur.

Astuce du pro :

Pour connaître la dureté de votre mur, procédez au test de la goutte d’eau.
Faites gicler quelques gouttes sur le mur : si l’eau est absorbée, c’est que le mur est trop poreux ; si l’eau coule sans accrocher, c’est qu’il est trop dur ; si l’eau perle légèrement, alors le mur est prêt à peindre.

Le saviez-vous ?

Le mélaminé, le verre, le formica, la peinture glycérophtalique, le lambris vernis sont des surfaces dures. Le béton cellulaire, le carreau de plâtre non traité, le vieux plâtre, les boiseries, le lambris brut sont des surfaces poreuses.

Photographe : Guillaume Oliver / Bricolo Factory – Bosch